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Gabin Forcier, à la rencontre des jeunes espérantistes : épisode 6 / Gabin Forcier: meeting young Esperantists, episode 6

31 mai 2022 Actualités Alumni
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Ce mois de mai est marqué par la traversée des Balkans, une région qui m’a toujours fait envie et que j’ai actuellement l’opportunité de découvrir.

Les Balkans sont encore marqués par la guerre qui a abouti à la dissolution de la Yougoslavie, où notamment à Sarajevo, théâtre d’un siège qui a duré 4 ans, les impacts de balles sur les bâtiments permettent de donner une idée de la violence des combats. Et dans les discussions avec les locaux, l’idéal de la Yougoslavie unie fait face à un nationalisme qui revient en puissance.

Mes rencontres avec les espérantistes me donnent aussi l’opportunité de vivre et d’échanger plus longuement avec des locaux. Cela me permet de bien comprendre que malgré les frontières tracées, des Serbes, Croates, Bosniaques et même Hongrois vivent dans des communautés bien distinctes sans toujours se mélanger. Le fait de partager une langue commune permet d’aborder des thèmes plus complexes et importants pour comprendre la région. (Une bonne partie ne parlant pas anglais, merci à l’espéranto !)

Je rencontre pour la 2ᵉ fois une famille dans laquelle les enfants ont appris l’espéranto dès la naissance. Notamment un jeune de mon âge qui maintenant utilise assez peu la langue, mais qui quand il était plus jeune lui a permis de rencontrer et d’échanger avec un grand nombre de jeunes en Europe et dans le monde ! Je rencontre également un espérantiste sur une ile croate qui vit de façon simple, mais sans prise de tête ! Il est berger et s'occupe de ses moutons et de son jardin. Le monde espérantiste est vraiment constitué de personnes très différentes !

 

***

 

This May, I took a trip across the Balkan Peninsula. It’s a region that I’ve always wanted to visit, so I’m fortunate to now have the opportunity to discover it.

The Balkans still bear the scars of the war that led to the break up of Yugoslavia. The siege of Sarajevo lasted 4 years and bullet holes in the walls of buildings give some idea of the violent battles that were once fought on this city’s streets. Speaking to the locals, I learn that the ideal of a united Yugoslavia is up against a swell of nationalism.

Meeting with Esperantists also gives me the opportunity to spend more time living and chatting with local people. It helps me to understand that regardless of the lines drawn on maps, Serbs, Croats, Bosnians and even Hungarians live in very separate communities that don’t necessarily mix. Sharing a common language makes it possible to address more complex issues that are important for understanding the region. (Many people don’t speak English, so thank goodness for Esperanto!)

For the 2nd time, I meet a family whose children have learned Esperanto from birth. A young man who is close to my age says he doesn’t use the language very much any more, but when he was younger, it allowed him to meet and talk to lots of young people across Europe and all over the world! I also meet an Esperantist on a Croatian island who lives a simple, hasslefree life! He is a shepherd, who spends his days taking care of his sheep and garden. The Esperantist world really is made up of very different characters!




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